La demande unanime de tous les syndicats de reprendre la négociation sur le télétravail (TTW) et de prolonger l’accord en vigueur a été refusée par le direction. Pour les syndicats, le but était de trouver un ultime compromis sur l’homogénéité du nombre de jours télétravaillables entre les siège/sites et le Service du contrôle médical (SCM).
En réponse : la direction a maintienu son texte (voir la synthèse en image)
Cette fin de non-recevoir est regrettable car comme la Cgt l’a rappelé jusqu’au bout : faire un 1er pas pour déverrouiller l’accès au projet de service (les 3 jours de TTTW) aurait permis un compromis dans les échelons du service médical.
La direction n’a pas voulu faire ce compromis. Il est regrettable que M Fatôme et ses mandants n’aient pas entendu que les 7 500 agents des échelons souhaitaient être considérés comme des salariés à part entière de la Cnam, dans une période où il leur est annoncé une transformation du SCM à marche forcée et au contenu inconnu.
La concomitance de la négociation du TTW et de la transformation du SCM n’a pas été heureuse.
Les adhérents de la Cgt se sont prononcés à 63 % contre la signature de l’accord par leur syndicat (les 3 principaux syndicats représentatifs à la Cnam ont fait ce choix).
Les adhérents de la Cgt regrettent l’inégalité de traitement que cet accord perpétuerait entre le siège et les échelons du SCM ainsi que la défaveur faite à certains métiers y/c du siège (assistantes de direction, chargés de communication…), dont aucun critère tangible ne justifie leur exclusion d’un projet de service.
Plus globalement, la Cgt exprime sa crainte que cet accord (et pire : une décision unilatérale de l’employeur qui serait encore moins favorable) renforce « la Cnam à 2 vitesses ».
Un « 2 poids 2 mesures » que la Cour des Comptes a mis en lumière dans son rapport du 2 mai 2024 s’agissant notamment :
- de la tenue à l’écart du SCM du projet d’entreprise « Yes We Cnam» ;
- la politique salariale au deçà des grilles de salaires dont bénéficient certains agents choisis du siège.
La Cgt renouvelle sa proposition de reprendre les négociations.