# Les pieds dans le plat : de COG en PLFSS, un Conseil en mode impitoyable

Vous ne vous en souvenez peut-être plus ? Mais depuis janvier 2022 et les élections des représentants des personnels de la Cnam au Conseil de celle-ci, la Cgt dispose d’une majorité de sièges qui nous permettent d’exprimer bien franchement le point de vue de celles et ceux qu’on n’entend jamais, qu’on n’augmente pas ou presque et qu’on méprise en Haut avec politesse. À la Cgt, tout cela nous est insupportable et nous le disons là où vous,  collègues, nous permettez d’entrer. On n’est pas votre syndicat préféré sans raison !

Les épisodes, les scénarios, les acteurs restent les mêmes, tous se succèdent mais rien ne change. Il n’y a aucune évolution avec la présentation de la nouvelle COG et le PLFSS, bien au contraire.

Les objectifs restent très en dessous d’une quelconque réalité, les exonérations sociales toujours présentes, les enveloppes budgétaires fondent comme neige au soleil, et il y a un éloignement de plus en plus croissant de nos missions premières de sécurité sociale.

Les objectifs à atteindre sont bien loin de ceux qui ont été à l’origine de la création de la sécurité sociale par la Cgt, en grande partie (il faut le rappeler).

L’injustice sociale ne va faire que croître au fil des années, les pauvres devront se conformer avec le peu qui leur reste. Cette fracture ne se consolidera pas, elle subira des rechutes incessantes et interminables.

Les objectifs sont très loin de la réalité humaine, finie la dimension sociale.

Certains acteurs de 1ere ordre peuvent évoquer des manquements, certaines failles sans pour autant vouloir y remédier ; sinon ils ne voteraient pas pour ces COG successives et les PLFSS n’est-ce pas certains syndicats ?

Les collègues de l’institution n’ont qu’à bien se tenir, ils doivent appliquer une politique du chiffre, la démotivation du personnel s’accroît tout comme la course aux économies faites sur le dos des assurés sociaux et du personnel.

Il faut travailler plus avec beaucoup beaucoup moins et surtout pour gagner de moins en moins bien sa vie, finie la reconnaissance du travail bien accompli durement. L’inflation monte en flèche et les augmentations sont distribués comme les miettes données à des pigeons.

Où est la nécessité de réfléchir ? Il faut remplir des tableaux, tu cliques, tu remplis les cases. Ces COG et PLFSS se succèdent années après années sans tenir compte des échecs précédents.

Nous savons d’avance que ce film est un navet mais les acteurs du Conseil se contentent de féliciter le metteur en scène. 

Le nombrilisme qui les habite donne des hauts le cœur, l’impression de mal de mer continu de nous envahir.

Les ordres et contre ordres, la mise en concurrence parmi le personnel, les objectifs inatteignables car trop peu de personnel, le manque d’embauches, le manque de reconnaissance, la course aux chiffres, aux tableaux à remplir, être opérationnel coûte que coûte, la création d’unité de travail sans que les décrets de loi ne soit sortis, faire travailler les agents tel des robots, avec de moins en moins de motivation avec une perte de sens du travail….

Heureusement que la Cgt est présente, les déclarations de la Cgt démontrent bien que nous, nous savons de quoi nous parlons le terrain, cela fait partie intégrante de notre vie, la souffrance, la précarité, nous touche. On ne la regarde pas à la TV, on aime trop la vie, la vraie pour cela.

L’empathie, la solidarité de nos élus, vouloir améliorer le service rendu aux assurés sociaux sont des combats quotidiens. La route est longue et de plus en plus sinueuse, nos adversaires sont certes tenaces mais notre persévérance et notre pugnacité sont en nous et nous lutterons sans relâche pour y arriver.

Nous figurants, loin des ors ridicules, nous serons toujours présents pour faire tomber ce monde impitoyable, dire à la société que la devise de la sécurité sociale « de chacun selon ses moyens, à tous selon ses besoins », nous, à  la Cgt, nous le faisons depuis des années et nous continuerons !

 

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