La Cgt confirmée 2e syndicat de la Cnam au CSE-Central

La Cgt confirme sa place de 2e syndicat de la Caisse nationale et du service du contrôle médical (SCM).

À l’issue de l’élection des représentants au CSE-Central, la Cgt obtient la 1re place chez les cadres et les infirmières et infirmiers du service médical (ISM) avec 25,5 % de leurs voix. Les ISM votaient pour la 1re fois dans le collège des cadres grâce à notre syndicat.

La Cgt obtient la 2e place chez les employés (pour l’essentiel techniciens du SCM) avec près de 26 % de leurs voix. La Cgt ne présentait pas de candidats chez les praticiens conseils (PC). De ce fait, 5 élus de la Cgt siégeront au CSE-Central : 3 employés et 2 cadres.

Sur les 9 600 salariées et salariés invités à voter pendant les 7 jours d’un scrutin électronique accessible 24h/24h sur tous les supports (smartphones compris) : moins de 1 salarié sur 2 a choisi de voter.

Cette élection est pourtant marquée par des menaces pour notre avenir professionnel.

Un « plan de transformation du Service du contrôle médical (SCM) » lancé en mai 2024 doit aboutir d’ici 6 mois à une restructuration de grande ampleur dont tout laisse à penser qu’elle peut aboutir à la disparition pure et simple du SCM, par l’absorption dan les CPAM de ses personnels ou par le départ de ces derniers.

Convaincue que le SCM a de l’avenir, la Cgt continue sa mobilisation avec les salariées et salariés qui s’intéressent à leur emploi, pour l’indépendance du SCM et le service des assurés sociaux.

Pour cela, Le CSE-C sera un appui important puisque ce sont les membres de celui-ci qui se prononceront sur le « Plan de transformation du SCM » de M. Fatôme en octobre 2024.

2 réflexions au sujet de « La Cgt confirmée 2e syndicat de la Cnam au CSE-Central »

  1. Je ne crois pas que le temps de la moralisation soit venu et surtout pas par vous ! J’ai voté, mais je comprends ceux qui ne l’ont pas fait. Quand on voit les tractations précédentes sur la revalorisation du point ou tout autre combat, on a vraiment l’impression que la direction est sourde et qu’il n’y a rien à faire. Rien ne progresse ou si peu… Quand je vois le cinéma précédent (lettre aux différentes instances pour que finalement cela finisse dans le bureau de Mme Borne qui se fait dégager ensuite et là on recommence tout le tintouin depuis le début). Vraiment, nous ne sommes que des pions et notre seul moyen d’action serait de faire grève ? Alors au lieu de nous faire ressentir encore plus notre impuissance face à cet avenir sombre, proposez-nous des actions concrètes autre que la grève (dont les dirigeants se foutent royalement). Je suis désolé pour mes mots crus, mais je suis tellement en colère que rien ne bouge et de voir tout le temps ce double discours (et « on recrute massivement » et « on ne comprend pas pourquoi nos emplois ne sont pas attractifs » et gnagnanana). Si vous ajoutez à cela, le nombre de challenge pipo (mon grand challenge, ma grande équipe, …etc) dont tout le monde se valorise, la coupe est vraiment pleine. Je comprends donc le dégoût et la nausée actuels de mes collègues galériens. L’herbe est plus verte ailleurs, voilà ce que nous répondent nos cadres au lieu d’essayer de faire bouger les choses. Dans ce bas monde, à moins d’être agent sncf, routier, contrôleur aérien ou professionnels de santé, la négo est pliée avant d’avoir commencée… Bon courage tout de même à vous qui continuez ce combat perdu d’avance.

    1. Le but de cette élection (il ne s’agissait pas d’une grève) était de donner du poids à celles et ceux qui continuent de se bouger dans une période où ça va tanguer ; et vous savez très bien ce que cela coûte. Donc pas de moralisation de notre part : juste un constat. En ne votant pas : les collègues affaiblissent celles/ceux qui font ce qu’ils peuvent très avec très peu de moyens face aux mecs/meufs des directions, auxquelles on vous remercie de ne pas nous assimiler. On se les cogne toute l’année en frontal, leur mépris, leur condescendance, etc… Ce ne sont pas nos copains. On aimerait bien être plus nombreux. Il n’en faudrait pas tant que ça pourtant.

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