Travail sur sites dans les ELSM : les économies de fonctionnement peuvent financer les frais de déplacements des salarié.e.s et le maintien de toutes les primes!

Les élu.e.s des 17 CSE de la Cnam doivent être consulté.e.e.s sur le budget 2021 de leur établissement d’ici la fin de l’année . Ce sera aussi le cas pour le CSE-C de la Cnam le 18 décembre.

Les élu.e.s des CSE demandent aussi une consultation sur le budget rectificatif 2020 de leur établissement.

Car il est évident que les prévisions budgétaires faites avant la crise sanitaire ont été impactées par les confinements et le déploiement du télétravail.

Des économies de frais de fonctionnement de plusieurs millions d’euros

Il y a fort à parier que d’importantes économies ont été réalisées. Les frais de déplacement ont baissé dans des proportions très importantes avec parfois des économies de plus de 50 % réalisées.

D’ores et déjà, au Conseil de la Cnam, il a été annoncé une sous-exécution budgétaire de 17 millions d’euros en 2020 par rapport au budget initial de l’entreprise Cnam. Cet excédent budgétaire devrait être reporté en 2021.

À la Cgt, nous souhaitons que cet argent soit utilisé pour :

  • améliorer les conditions de travail de nos collègues employé.e.s, infirmières et médecins qui continuent à travailler sur sites ;
  • revaloriser tous les salarié.e.es à la hauteur de leur qualification et de leur investissement avant et pendant la crise ;
  • maintenir le niveau des primes de fonction que certaines direction régionales réduisent ou suppriment en profitant du reconfinement.

En attendant, certain.e.s de nos collègues sont obligé.e.s de revenir sur sites (entre 1 et 3 jours / semaine) au nom de la continuité du service public. Tout le monde ne pouvant pas être 5 jours sur 5 en télétravail (comme au siège / sites par exemple).

Pendant ce temps, le montant des primes des CAM et des CSAM de la DRSM AURA va être revu de plus de la moitié (de 15% à 6% pour les CAM ; de 6% à 4% pour CSAM).Et ce, sans en tenir informés les représentants du personnel !
pendant ce temps, la direction de la DRSM Centre-Val-de-Loire décide  d’exclure brutalement de sa prime Contact Tracing (CT) certain.e.s salarié.e.s réquisitionné.e.s pour le CT (ceux travaillant sur la délivrance des arrêts de travail). Ce, sans  justification et en décidant d’une date de rétroactivité arbitraire (au 14 octobre) !

Ces mesures« mesquines » du  quoi qu’il n’en coute pas » sont inacceptables, tant sur la forme que sur le fond.

A la Sécu, au cœur du Service médical : des employé.e.s encore obligé.e.s de payer leurs masques !

Les collègues sur sites (souvent les moins payé.e.s) doivent supporter des frais supplémentaires comme (entre autres) les prix de leurs masques chirurgicaux faute de masques fournis par l’employeur. C’est notamment le cas en Ile-de-France malgré les interventions régulières de la Cgt auprès du Directeur général de la Cnam.

Indemnités de télétravail d’un côté, rien de l’autre ?

Bien sûr, il est légitime que les télétravailleuses et les télétravailleurs soient indemnisé.e.s pour le télétravail et la CGT s’est toujours battue pour. D’ailleurs, ces dernières et ces derniers continueront de l’être par l’indemnité de télétravail exceptionnel qui a été prolongée par l’Ucanss jusqu’au 1er avril 2021 au moins.

Mais quid de nos collègues obligé.e.s de venir sur site ? Est-il normal de les condamner à subir les aléas des transports en commun et la surexposition au risque viral dans les trains, bus, métros ou tramways souvent bondés ? Celles et ceux-là n’ont-ils comme solution de repli que d’utiliser leur véhicule personnel pour limiter ces risques et encaisser sans broncher les dépenses engendrées par un choix qui n’en est pas un ?

La CGT dit « oui » au paiement des frais de déplacement pour les salarié.e.s qui travaillent sur sites.

Les directions des directions régionales du Service médical (et des CPAM) ont l’autorisation de la direction générale de Cnam pour faire bénéficier ces agent.e.s des frais de déplacement. Exactement comme lors du premier confinement !

  • Pourquoi cette politique du « quoi qu’il en coute » à 2 vitesses !
  • Pourquoi ces économies réalisées sur le dos des salarié.e.s ?
Il s’agit d’une question de respect pour celles et ceux qui travaillent, dans des conditions plus difficiles que d’autres.
Repousser cette demande, légitime, d’un revers de la main comme le font toutes les directions régionales des DRSM, serait un faux-pas que beaucoup n’oublieraient pas.

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