Un comité social et économique (CSE) exceptionnel du siège / sites de la Cnam a eu lieu ce vendredi 4 juin 2021 à 14 heures afin d’informer les élu.e.s de la suite des opérations au regard des consignes gouvernementales (protocole sanitaire du 2 juin) portant sur le télétravail (TTW) en mode Covid19 et sur la gestion de la pandémie par les entreprises.
Ces consignes prévoient qu’à compter du 9 juin, le télétravail intégral 5 jours / 5 soit assoupli
De son côté, la direction de la Cnam décide de rester en mode Plan de continuité des activités (PCA) jusqu’à courant septembre 2021 mais tous ses salarié.e.s vont devoir revenir obligatoirement sur sites. Un choix qu’elle assume.
Cela se fera progressivement entre le 9 juin et courant septembre 2021 à raison de :
- 1 jour sur sites par semaine entre le 9 juin et le 30 juin 2021 ;
- 2 jours sur sites par semaine à partir du 1er juillet 2021 (y compris pour les temps partiels).
L’indemnité exceptionnelle de TTW de 2,60 € / jour est maintenue jusqu’au retour à la normal.
Ensuite, ce sera l’indemnité régulière de l’accord d’entreprise pour le télétravail qui s’appliquera.
Au cours du mois de septembre 2021, sauf regain de l’épidémie de Sars-Cov2, la Cnam dira « au revoir » au PCA et retrouvera un mode de fonctionnement normal.
C’est-à-dire que ce sont les règles de droits régulières qui s’appliqueront : soit 2 jours de TTW par semaine ou 3 jours de TTW en cas d’organisation des bureaux en « mode partagé » (inexistante à ce jour).
Cela veut dire qu’en matière de télétravail : ce sera l’avenant n°2 à l’accord du télétravail obtenu par le Cgt en décembre 2020 (voir l’Écho des négos n°18) qui sera appliqué dès le 1er septembre 2021.
Nul ne sera alors obligé de revenir sur sites plus de 3 jours / semaine.
Cela devra être aussi le cas dans toutes les DRSM de la Cnam comme cela a été discuté lors de la CSSCT-Centrale du CSE-Central du 1er juin 2021.
Les déplacements entre les sites sont de nouveau autorisés mais sous accord préalable de « valeur ajoutée ».
Les réunions physiques et les autres moments de convivialité seraient de nouveau autorisés dans le respect de toutes les règles.
L’amphi du siège sera rouvert avec une jauge à 80 personnes.
Les restaurants et les salles de déjeuner seront rouverts ainsi que la cafeteria du siège, mais sans possibilité de s’y poser.
Le port du masque reste obligatoire sauf à être seul dans son bureau.
Les distances entre les uns et les autres doivent être d’un mètre minimum.
Au siège, le service de santé au travail rouvrira le 1er juillet 2021 ainsi que l’infirmerie.
Les visites médicales habituelles vont reprendre au cours de l’été dans un régime de consultation mixte physique / téléconsultation.
Côté santé, pour les salarié.e.s vulnérables (tels que défini.e.s par le décret du 11 novembre 2020), il est possible de déroger à l’obligation de revenir sur site après le 9 juin 2021.
Pour ce faire, il leur faudra bénéficier d’un avis de leur médecin traitant et du médecin du travail.
Les parents d’enfants vulnérables ou qui seront reconnus être « cas contacts » lorsque leurs écoles (ou crèches) seront fermées pourront bénéficier d’une dispense d’activité (et être payés).
La demande sera à formuler sur @pi-RH avec l’accord du manager.
Pour la direction, c’est donc clair : c’est un retour à la normal qui commence, mais dans un format de travail « hybride » que la direction compte accompagner du « mieux possible ». Certains collègues n’étant sont pas venus travailler sur sites depuis le mois d’octobre 2020 (il faut le rappeler).
La direction semble avoir conscience des risques psychosociaux que cela peut générer.
Pour ce faire, la direction met l’accent sur le dialogue manager/salarié, la bienveillance du 1er et la prise en compte des circonstances particulières.
On verra.
En attendant, après le 9 juin, le travail reprend IRL (In Real Life) à petit pas.
Une réflexion au sujet de « Retour sur sites après le 9 juin, pour vous : comment ça se passe ? »
C’est beaucoup trop tot.
Comme quoi on apprend pas des ses erreurs passées
L’épidémie est loin d’être derrière nous et les risques psycho sociaux ont bon d’os
Pourquoi ne pas attendre la rentrée pour voir ce qui se passe avec une vaccination bien plus massive qu’actuellement et ne pas se retrouver une énième fois contraint de se confiner après le brassage de l »été ? C’est n’importe quoi !!!!!!!
Vive le télétravail 5/5. Na t’on pas prouvé que même en télétravail, la cnam et ses salariés étaient au rendez-vous