Le prix des transports : on connaît à la Cgt. Nous sommes les seul.es qui mettons sur le tapi le problème du pouvoir d’achat de nombreux salarié.es de la Cnam. Notamment les divorcées et/ou célibataires qui vivent avec des enfants.
D’après nos enquêtes, près de 20% des salarié.es des DRSM (dont une majorité de femmes) perçoivent la prime d’activité en conséquence de salaires trop bas (1200-1300 € nets par mois).
Lors des négociations (vaines) sur les salaires (lire Echos des négos n°3, n°4 et Viaduc n°183), nous avions alerté du coût croissant des transports pour les salarié.es travaillant dans les échelons locaux du service médical (ELSM : rarement situés dans les centres villes).
C’est la raison pour laquelle nous avions proposé de revaloriser l’indemnité kilométrique de transport versée par la Cnam. Ce fut « niet ». On nous avait alors incité à préférer le vélo. Cinq mois plus tard, on voit combien ces facéties étaient pertinentes…
Prime d’activité : jeu de dupes et des perdant.es….
Autre source de préoccupation : l’accès à la prime d’activité. Avec la suppression des cotisations « salariées » pour la maladie et le chômage, depuis le 1er octobre 2018, le salaire net (sauf pour les agents du Siège/sites), ont (un peu) augmenté. Mais cette hausse comporte un risque pour certain.es salarié.es. Celui de ne plus être éligibles à la prime d’activité !
Peut-être est-ce ainsi que le régime Macron compte financer la hausse de la prime d’activité de 20€ annoncée en 2020 ? En réduisant le nombre de bénéficiaires de celle-ci, devenus « trop riches » par suppression des cotisations sociales. Oh le splendide jeu de dupes ?!