Grille de salaires Sécu : nous méritons mieux #Rdv-27octobre

La négociation avec l’Ucanss sur la grille des salaires de la Sécurité Sociale (classification) s’achève sur ces constats :

  • ils n’ont pas de marge de manœuvre ;
  • ils sont contraints par l’État de bricoler une classification sans moyens.

Pourtant, beaucoup d’agent.e.s de la Sécurité Sociale n’ont pas été à la fête depuis 10 ans.

On ne reviendra pas sur les chiffres : cela fait 10 ans qu’on les rabâche…

La réalité est celle-ci : entre 20 à 25 % d’entre nous sont des travailleurs pauvres dans les ELSM et les CPAM.

Oui, à 300 € au-dessus du seuil de pauvreté (1064€/mois) : on reste pauvres.

La preuve : nombreux sont ceux et celles (surtout) qui touchent la prime d’activité plusieurs fois par an.

Pire : on s’aperçoit que ce sont les salaires d’une majorité d’entre nous qui ont baissé (par rapport à la hausse des prix).

Les collègues qui doivent payer un loyer, qui n’ont pas de maison déjà payée, qui vivent seul.e.s ou  avec un.e conjoint.e qui gagne moins qu’elles ou eux, voient très bien de quoi on parle !

Or, la projet de classification ne contient aucune avancée mais seulement des rustines et du scotch pour « faire tenir l’édifice ». Rien d’autre :

  • Le valeur du point reste gelée ;
  • La grille des informaticiens est supprimée ;
  • Le nombre de niveaux est tiré vers le bas (du coup : certain.e.s seront même mis.e.s dans un niveau statutaire inférieur au leur) ;
  • Des petits paliers sont censés « offrir » un déroulé de carrière. Mais en restant enfermé.e.s dans un seul et même niveau à vie (ou presque);
  • Des primes de résultats, inégalitaires, sont proposées. Car elles sont indexées sur le coefficient de base. En clair, les gros salaires auront de grosses primes. Et les petits salaires auront de petites primes ;
  • L’ancienneté reste plafonnée, ce qui aura un impact négatif sur les seniors.

Et pendant ce temps-là, des rencontres bilatérales avec le syndicat susceptible de cautionner cette classification sans envergure ont lieu !

Inutile de préciser que la Cgt n’a pas été conviée à ces« conciliabules » et elle ne le sera pas.

Donc, même si la période est très dure, si on ne veut pas que cette classification voie le jour : on n’a pas le choix, il faut se faire entendre.

Pour cela, la Cgt met à votre disposition un truc simple  : faire grève : le 27 octobre.

Désolé mais on n’a (toujours) pas mieux à vous proposer 🙂

Et d’autres syndicats pourraient nous rejoindre d’ici-là.

L’important est d’envoyer ce message : on ne veut pas d’une classification qui nous méprise.

Faisons grève le mardi 27 octobre, 55 minutes ou plus, car nous méritons mieux.

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