Fermeture de sites dans le Grand Est : Longwy reste ouvert !

La fermeture du site secondaire de l’ELSM de Meurthe-et-Moselle situé à Longwy est annulée.

Toutefois, les fermetures envisagées des sites de 3 autres départements du Grand-Est sont repoussées. À fin 2021 (pour Saint-Dié-des-Vosges) et à fin 2022 (pour Châlons-en-Champagne et pour Verdun)

En effet, à la sortie du confinement, la Direction de la DRSM Grand-Est avait présenté au CSE un projet de fermeture de 4 sites secondaires dès mars 2021. Cela en pleine réorganisation provoquée par la fusion des régions Nord-Est et Alsace-Moselle,

Or, ce sont 20 salarié.e.s qui devaient être déplacé.e.es vers des sites distants, parfois à plus de 100 km, avec des routes de montagne pour les vosgien.ne.s. Sans mot à dire ou presque,

De ce fait, cette décision était impensable pour les salarié.e.s concerné.e.s, pour leurs représentant.e.s et leurs syndicats (dont la Cgt).

Ainsi, la Cgt avait alerté la direction de la Cnam dès les premiers CSE-C (lire le communiqué du 17 juin ; lire le compte-rendu du CSE du 10 septembre 2020) à Paris.

Résultat : c’est par le mobilisation des salarié..e.s auprès de leurs collègues, des élu.e.s locales et locaux, de la presse régionale et de la direction de la Cnam qu’une solution partielle a été trouvée : ne pas fermer le site de Longwy (11 salarié.e.s).

Il semble bien que le bien fondé du projet n’ait sauté aux yeux de personne. À l’heure où les pouvoirs publics se convertissent à l’écologie, aux déplacements doux, aux bienfaits des services publics de proximité, à la nécessité de dynamiser les territoires sinistrés et désertifiés.

Avec le maintien du site de Longwy, une première avancée a été obtenue. Mais elle n’est pas suffisante ni pour les salarié.e.es encore menacé.e.s ni pour les élu..e.s CGT.

Une expertise pour évaluer l’impact sur la santé et la sécurité au travail va donc être réalisée par le CSE. Ceci à la demande des élu.e.e.s de sa Commission santé sécurité conditions de travail (CSSCT).

Les salarié.e.e.s menacé.e.s et leurs représentant.e.e.s régionales et régionaux CGT demandent le maintien en activité de tous les sites.

L’augmentation des risques routiers et celle des frais de transport domicile-travail ne peuvent pas être acceptées. Cela en raison de l’impact de ces augmentations sur le « pouvoir vivre » de collègues parfois payé.e.es moins de 1500 € / mois)

Le travail de toutes les bonnes volontés pour le maintien des sites de Saint-Dié-des-Vosges, de Châlons-en-Champagne et de Verdun continue.

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