L’accord de méthode qui prévoyait un agenda et des thèmes de négociation pour 2022 et début 2023 n’a pas recueilli la signature d’une majorité de syndicats représentatifs. Seuls la CGT et la CFE-CGC l’ont signé.
C’était pourtant le cas à la Cnam/Drsm depuis plusieurs années grâce à l’activisme de votre syndicat préféré qui avait su convaincre le précédent DG, M. Revel, du principe.
Du fait de cette absence d’accord de méthode, la manière dont nous avions procédé, à la Cgt, pour faire avancer et converger les droits des salarié.e.s des DRSM et du Siège/sites (avec une certaine efficacité…) est remise en cause.
Qu’en serait-il du télétravail, des droits syndicaux, de l’égalité Femmes/Hommes, des CSE et des dotations aux œuvres sociales (on en passe…), si nous n’avions pas réussi à instituer cette obligation mutuelle de négocier ?
C’est une régression. Car si l’accord de méthode 2022/ n’était pas génial, on l’a dit, il obligeait au moins M. Fatome à respecter un timing, à se pencher sur des sujets importants (salaires, prévention de la souffrance au travail, extension du droit à la communication syndicale…) et même, pensum atroce semble-t-il pour ce dernier : à nous écouter !
Conséquence de l’absence d’accord, le DG (et ses équipes proches) sont maintenant à l’abri des désagréments imposés par les négociations puisque, sans accord de méthode, tout se fera maintenant selon le bon vouloir de l’employeur ! On négociera donc ce qu’il voudra, quand le il voudra, dans les délais qu’il voudra.
En clair : vous allez avoir beaucoup moins d’Échos de négos dans les années qui arrivent. #Triste ?