Le 17 septembre, la négociation nationale avec les délégué.e.s syndicaux centraux a tourné court. Elle devait porter sur la définition de grands sujets à négocier pour 2022-2023 (accord de méthode).
Pourquoi ? Les syndicats, d’une voix (presque) unie, ont refusé de discuter de quoi que ce soit tant qu’ils ne seront pas informés du nombre de collègues suspendus de leur salaire en raison de la décision de M. Fatome d’imposer brutalement la loi du 5 août à tous les personnels administratifs. Et rassurés quant à l’avenir de ces collègues. Ce qui veut dire : levée des sanctions.
Après une suspension de séance, houleuse, le DG a fait maintenir sa position. Dure.
La vaccination Covid19 deviendra une obligation professionnelle définitive après le 15 novembre 2021 : pas d’arrangement avec le télétravail, confirmation de la suppression des 1/2 13e mois et du 14e mois pour les suspendus (avec maintien de la mutuelle et de la prévoyance).
Nous avons aussi avancé des solutions pratiques : télétravail 5/5, localisation des collègues menacés de suspension dans les locaux des CPAM (qu’ils partagent déjà) ou mise à disposition de ceux-ci au Siège. Vu que la loi du 5 août ne s’y applique pas…
Nous avons eu droit à un mur. Nous avons aussi secoué le cocotier pour que la loi soit respectée. Celle-ci prévoit en effet un reclassement obligatoire des personnels menacés. Ce que le DG ne semble pas avoir prévu… Ainsi nous considérons avec FO que tout cela mène à un plan de licenciement déguisé et parfaitement illégal.
Petit victoire (quand même), suite à notre intervention lors de cette « négociation », nous avons fait reculer la direction de la DRSM Pays-de-la-Loire qui entendait profiter de la mise en place de l’avenant n°2 à l’accord sur le télétravail pour imposer ses propres horaires variables sans aucune négociation régionale !
Un bon exemple de l’état du dialogue social à la Cnam/DRSM dans « le monde d’après » ?
On voit mal dans une telle ambiance quel sera son avenir. La balle est dans le camp de la direction.