Conseil assez court, ordre du jour peu dense en ce début d’année, ce qu’il faut en retenir synthétiquement :
1/ Dépistage organisé des cancers (utérus, sein, colorectal)
Les campagnes sont renforcées, pour miser sur un dépistage précoce et activer une prévention réelle de ces pathologies.
A partir de 2024, l’Assurance Maladie est positionnée au centre de l’organisation rénovée :
- Reprise par la CNAM des invitations/relances aux assurés éligibles (et articulation avec l’envoi des listes aux Médecins traitants des patients non dépistés, initié en déc. 22);
- Déploiement massif d’opérations d’aller-vers, à l’attention des assurés les plus éloignés du système de santé (approche individuelle + territoriale avec acteurs locaux de prévention, Cpam, etc)A noter : droit d’opposition des assurés.
Tout ceci entraîne un transfert de personnels des centres de dépistages des cancers vers l’Assurance Maladie:
Les personnes physiques concernées représentent environ 6% des ressources humaines des CRCDC, soit un total de 48 ETP France entière.
Il nous faudra rester vigilants sur l’aspect (une fois de plus!) de la tendance « recours au numérique » (ameli, etc).
PAS DE VOTE (POINT D’INFO)
2/ SDSI 2023/2027 (COG)
Dossier particulièrement technique, qui peut se résumer avec cette fiche « projets » qui donne à voir les grandes thématiques et le détail des outils, dans le but d’une « modernisation ».
Ce que nous retenons, outre ces informations, c’est le point fort de REINTERNALISATION DE PERSONNELS, déjà annoncée au moment des travaux COG et d’augmenter les effectifs.
TOUTEFOIS :
Cette évolution en personnels est dépendante de (souvenez vous) la « clause de revoyure » (sic) adoptée au moment du vote COG par la majorité, consistant à rester observateurs des besoins et « résultats » des outils.
Nous, CGT, avons été clairement et fermement opposés à cette clause, défendant le principe de conserver globalement un niveau conséquent en termes de personnels : pas de baisse en début de COG, pas de clause, beaucoup trop aléatoire et surtout fondée sur des calculs pseudo savants qui tendraient à démontrer qu’il convient de diminuer le nombre de salariés. Nous, nous défendons le principe inaliénable selon lequel les missions de service public sont prioritaires ne peuvent en aucun supporter d’être dépendants de de règles (pseudo) mathématiques.
De plus, nous avons entendu le vote presque unanimement négatif du CSE sur ce SDSI, moins 2 abstentions: les salariés savent bien au quotidien que le meilleur outil informatique n’exclut jamais la présence humaine (l’expertise 3E commandée par le CSE est on ne peut plus critique, pour ne pas dire virulente) sur ce SDSI.
VOTE CGT : CONTRE.