# Billet dur : McKinsey et COVID-19

Le billet d’humeur des conseillers Cgt qui siègent au Conseil de la Cnam. Retrouvez les chroniques de Christophe Prudhomme, médecin au Samu 93 et conseiller Cgt au conseil de la Cnam.

Le gouvernement a fait le choix de confier au cabinet McKinsey l’élaboration de la campagne de vaccination contre la COVID-19 en France.
Nous connaissons bien ces cabinets dans les hôpitaux où ils ont été très souvent mandatés et grassement payés pour produire de piètres études financières ou stratégiques qui ne servaient qu’à valider les politiques gouvernementales.
Le cœur de métier des cabinets de conseil consiste à aider leurs clients du secteur privé à maximiser leurs profits.
Le cabinet McKinsey est en particulier un spécialiste des opérations de fusion-acquisition du secteur pharmaceutique.
Il a été notamment mis en cause aux États-Unis dans la promotion des médicaments anti-douleurs dérivés de la morphine dont la surconsommation a été à l’origine de la mort de 250 000 personnes dans ce pays entre 1999 et 2019.
Il lui est reproché par la justice américaine d’avoir conseillé de promouvoir la vente des médicaments les plus dosés, d’avoir empêché l’Agence des médicaments des États-Unis de lutter contre ces fortes doses et d’avoir suggéré que ces dérivés de la morphine rendaient les patients plus optimistes et moins stressés.
La question se pose alors de savoir quel rôle a joué McKinsey dans la campagne de vaccination en France, pour quel coût et pour quelle efficacité ?
Les résultats sont peu probants au regard de l’échec de la communication du gouvernement sur cette question qui l’a poussé à prendre des mesures autoritaires dans le cadre de la loi du 9 août dernier.
Le constat est clair, l’Élysée, car c’est bien là que tout se décide néglige son administration au profit d’entreprises que son locataire connaît bien au regard de ses activités antérieures, notamment en banque d’investissement.
Cette méfiance vis-à-vis des agents du service public qui ont à cœur l’intérêt général est une grave dérive anti-démocratique dont le président de la République est le principal responsable.
Comment s’étonner alors qu’une partie de la population perde confiance dans la parole publique.

Dr Christophe Prudhomme

3 réflexions au sujet de « # Billet dur : McKinsey et COVID-19 »

  1. Bonjour,
    Pour ajouter aux question à ce poser (en espérant pas sombrer dans le complotisme) :
    Quelle influence de McKinsey sur l’offre de soins aux Français en rapport avec :
    – La stratégie de combat face au Covid basée uniquement sur la vaccination au détriment du traitement précoce des malades par l’usage de molécules existantes pouvant éventuellement (si l’on pouvait en faire sérieusement le test…) être efficaces (Ivermectine, Clofoctol…).
    – L’offre de soin Covid qui pourrait s’orientée vers un usage des anticorps monoclonaux fabriqués par le labo américain Lilly.
    – Et enfin, le rejet du vaccin Français Valneva.
    Cordialement,
    :Eric ROLLOT

  2. Toute cette manipulation fait peur, on se demande où on veut en venir et ce qu’on veut faire de nous, sans tomber dans le complotisme…qui est le seul qualificatif qu’ont les journalistes et politiques quand ils ne savent plus quoi répondre. POURQUOI autant d’insistance à faire ce vaccin qui n’en est pas un puisque 6 mois après il faut refaire une injection.

  3. Tout à fait OK par les écrits cités ci-dessus. La majorité des français se sent privée de la plus grande et fondamentale des libertés individuelles à savoir « gérer » son corps au soit disant profit de la communauté qui n’en est pas un cf toute la nébuleuse qu’il y a autour de ces pseudos vaccins.
    On tend vers une société ou le besoin fondamental de l’individu est effacée ! à quand les sacrifices humains sur les temples mayas ou autres !!!

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