#Billet dur : Enfants

Le billet d’humeur des conseillers Cgt qui siègent au Conseil de la Cnam. Retrouvez les chroniques de Christophe Prudhomme, médecin au Samu 93 et conseiller Cgt au conseil de la Cnam sur le site du journal L’Humanité.

La question de la vaccination contre le coronavirus des enfants fait l’objet d’une campagne de promotion, tant par l’industrie pharmaceutique que par une partie des médecins.

Une fois de plus, nous assistons à une instrumentalisation d’un problème difficile pour cacher le fait qu’environ 25 % de la population pour laquelle la vaccination est une priorité, n’a toujours pas bénéficié d’une première dose.

Cette situation est liée au fait qu’entre le manque initial de doses, la prise de rendez-vous sur Internet et la priorisation des vaccinodromes, les mesures ciblées autour des populations exclues de ces dispositifs n’ont pas été prises par le gouvernement ou, quand elles existent du fait de l’engagement de professionnels et de collectivités locales, elles ne bénéficient pas de moyens suffisants.

L’urgence est bien là pour obtenir le plus rapidement possible une couverte à 100 % des populations à risque, et non pas chez les enfants.

Pour ces derniers, la problématique est complètement différente de celle des vaccins habituels où le bénéfice est celui de l’enfant alors que dans la situation actuelle, il s’agit de vacciner les plus jeunes pour protéger les plus vieux.

Dans ce cas, le rapport bénéfice/risque n’est pas évident.

En-effet, les enfants sont très peu touchés par l’infection et les quelques cas de la fameuse maladie de Kawasaki ne sont pas très inquiétants et surtout la mortalité est quasi-nulle.

Or, même si la fiabilité et la sécurité des vaccins chez les plus jeunes semblent assurées, une vaccination de masse sera obligatoirement sources d’effets secondaires, certes exceptionnels, mais bien réels.

Il n’y a donc aucune urgence à étendre la vaccination aux enfants aujourd’hui, ce d’autant que les différentes études prévisionnelles d’évolution de l’épidémie ne permettent pas actuellement de trancher ni dans un sens, ni dans l’autre.

Pour décider, un débat préalable avec la population et plus particulièrement les parents, pour convaincre et ne pas imposer, quelle que soit la décision finale. Les mesures de santé publique ne sont utiles que si les principaux concernés sont convaincus de l’efficacité de ce qui est demandé, notamment quand il s’agit de restreindre les libertés ou de prendre des risques individuels pour le bien-être collectif.

Dr Christophe Prudhomme

Une réflexion au sujet de « #Billet dur : Enfants »

  1. Je suis absolument d’accord avec le fait que les enfants ne doivent pas servir à la protection d’autrui, alors que le risque de maladie est quasi nul pour eux, alors que les conséquences de cette vaccination en particulier peut leur porter gravement atteinte et préjudice. La vaccination des enfants est totalement injustifiée. Chacun ses convictions et ses priorités, et nous sommes dans l’obligation : pour l’intérêt suprême de nos enfants, de nous demander si celles de l’industrie pharmaceutique et d’une partie des médecins « qu’elle graisse » sont -elles vraiment liées à la santé ? Prévenir plutôt que guérir c’est s’abstenir plutôt que de faire cette thérapie génique : qu’on nomme faussement vaccin, celui-ci mettant des années avant d’être parfaitement maitrisé pour l’injection humaine !

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